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Pour une recherche éthique

La principale institution porteuse de ce projet est l’IRD (Institut de Recherche pour le Développement). Or, celui-ci a statutairement pour priorité de développer ses recherches dans les pays du Sud avec une grande exigence éthique.

 

« Les recherches menées en partenariat avec les pays du Sud, pays ayant d’autres histoires, d’autres cultures, des organisations sociales différentes, demandent une connaissance et une écoute de l’autre, une prise en compte de ses attentes et sans doute, si ce n’est une éthique « spécifique », du moins une attention éthique particulière ».

(source : https://www.ird.fr/l-ird/ethique-et-parite/ethique).
 

Tarek, un de nos guides Ababda.JPG
Village Ababda.JPG

C’est dans le respect de ces principes que le programme de recherche dans le wadi Abu Subeira a été conçu et mené, ce qui s’est traduit concrètement par les pratiques suivantes :

 

- un strict respect de la loi égyptienne concernant la mise en place d’opérations archéologiques et des exigences de rendu (rapports, photos) demandés par la Direction des Antiquités.

- une prise de décision commune et une concertation permanente avec les partenaires sur le terrain.

-  la contribution à la formation sur le terrain de jeunes inspecteurs des antiquités intégrés dans l’équipe.

- les résultats des travaux publiés et présentés oralement en co-signature avec les partenaires du sud.

- une mise à disposition des moyens logistiques de l’équipe pour les partenaires du sud, en dehors même des temps de mission.

 

Par ailleurs, le site se trouve sur le territoire d’une population bédouine, maintenant sédentarisée, les Ababda, dont certains membres ont été intégrés à l’équipe.  Il a par ailleurs été demandé à un ethnologue de participer à la mission pour enquêter auprès de ces populations et recueillir leurs conceptions et leurs modes de relation avec de ce patrimoine ainsi qu’expliquer le travail auquel nous nous livrions.

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